Benoît Lefebvre est agrégé d'histoire (2013) et doctorant contractuel (2015 - 2018) en histoire ancienne au sein de l'ED 58. Il est rattaché à l'EA 4424 CRISES et ses recherches prennent place dans l'Axe 1 (« Identités : contacts de cultures, cultures en contact et formes d’acculturation en Méditerranée ») du LabEx ARCHIMEDE et le thème 1 (« Societas : Croyances, représentations collectives et lien social ») de l'EA 4424 CRISES.

Il possède une double formation en histoire ancienne et en lettres classiques. Il a étudié à Lyon (Université Lyon III - Jean Moulin). Ses recherches de Master portaient sur l'archerie dans le monde romain, à travers une approche en partie culturelle et anthropologique.

Il prépare une thèse sous la co-direction de Mme Agnès Bérenger et de Mme Catherine Wolff (Université d'Avignon) sur les pratiques et représentations  du combat à distance dans les armées des Romains et de leurs adversaires, à la fin de la République et sous le Haut-Empire.

Cette étude ne porte pas seulement sur l'histoire militaire, elle s'intéresse aussi à l'histoire des cultures et des mentalités dans l'Antiquité. Le combat à distance a modifié non seulement les manières de faire la guerre, mais aussi les représentations et conceptions de celle-ci. L'utilisation des armes de jet a contribué à modifier, entre autres, les rapports à l'ennemi, au corps combattant, à la mort, à la blessure ou encore aux valeurs que les Anciens associaient à la guerre, comme le courage. Mon projet se fonde sur les recherches les plus récentes, notamment celles qui sont liées à l'histoire du corps, à l'anthropologie du combat et aux questions de l'identité et de l'altérité.

Bibliographie

2017 :

Co-auteur (responsable des outils), sous la direction de Catherine WOLFF, du manuel Atlande consacré à la question d’histoire ancienne aux concours de CAPES et d’agrégation : Famille et société – Monde grec, Rome, Étrurie – Ve-IIe s. av. J.-C

« De la barbarisation des soldats romains : aspects de propagande et d’idéologie », Camenulae 18 (publication en ligne et issue d’une communication aux journées ANTHEIA des 14 et 15 octobre à l'université Paris-Sorbonne sur les conceptions et représentations du changement dans l'Antiquité gréco-romaine).

« L’arc, la flèche et le carquois, instruments du pouvoir monarchique dans l’Antiquité », Annales de Janua, 5 (publication en ligne et issue d’une communication à la journée JANUA en avril 2016 à l’université de Poitiers sur les instruments du pouvoir aux époques antique et médiévale).

Depuis 2016 :

• Participation au groupe de travail sur les Inscriptions Latines de Narbonne (ILN) – Projet supervisé par Sandrine AGUSTA-BOULAROT (MONTPELLIER III et CNRS UMR 5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes »).