Thèse de doctorat de Nasrine Anwar : "Artisanat et sociétés en Gaule méridionale à l’âge du Fer (fin du VIIIe-fin du IIIe s. av. n. è.)"

Mercredi 17 décembre à 14h30, à l'Université Montpellier III, site Saint-Charles, salle des Actes

Membres du jury :

- M. Thierry JANIN - Directeur de thèse - Professeur à l'Université Paul Valéry, Montpellier

- M. Éric GAILLEDRAT - Co-directeur - CR1 HDR, CNRS, UMR5140

- Mme Maria-Carmen BELARTE FRANCO - Examinateur - Professeur, Institut Català d’Arqueologia Clàssica

- M. Stephan FICHTL - Rapporteur - Professeur, Université de Strasbourg

- M. Gilbert KAENEL - Rapporteur - Professeur, Université de Genève

 
Résumé
 

Ce travail se veut une synthèse sur l’artisanat de Gaule méridionale entre la fin du VIIIe s. et la fin du IIIe s. av. n. è., thématique encore peu abordée dans son ensemble pour cet espace géographique. Il vise à définir les facteurs de la spécialisation des tâches et des individus et à traiter de l’évolution du travail dans les sociétés indigènes. Successivement, seront approchées les activités associées aux arts du feu - la métallurgie, la céramique et le verre - et les productions dérivées du travail vivrier les textiles, le cuir et les matières dures animales -. À chaque fois, il s’agira d’identifier les procédés techniques attestés à l’âge du Fer, d’examiner les degrés de technicité associés à chaque activité et de dépeindre l’environnement
dans lequel ces opérations se déroulent. Une fois ces considérations posées et à la lumière de cette documentation, les aspects économiques attachés à la production d’objets manufacturés et notamment le rôle de l’artisanat dans le processus de complexification sociale dans lequel les communautés sont alors engagées seront analysés. Enfin, compte tenu de l’importance fondamentale de la composante sociale dans le développement du travail spécialisé, les thèmes liés aux lieux dédiés à la production et à l’apparition des ateliers, au statut et à la place des artisans ou à l’apprentissage seront tour à tour abordés, parfois pour susciter plus de questions que de réponses.