Bruno D’Andrea est actuellement membre de l’École francaise de Rome, section Antiquité.

Il est titulaire, depuis mai 2012, d’un doctorat en Proche-Orient ancien réalisé à l’Université de Naples « L’Orientale » sous la direction de Maria Giulia Amadasi. Sa thèse, publiée en 2014 dans la Collezione di studi fenici du CNR, avait pour titre « Les tophets de l’Afrique du Nord de l’époque archaïque à l’époque romaine (VIIIe s. av. J.-C. - IIe s. apr. J.-C.). Etudes archéologiques ».

Il travaille de manière générale sur l’archéologie et sur la religion phénicienne. Il s’est intéressé aussi aux changements religieux survenus à l’époque romaine et, plus récemment, aux animal studies et à l’« archéologie du rite ». Il a participé à une dizaine de missions archéologiques en Italie (Sicile) et a effectué plusieurs séjours de recherche en Europe et en Afrique du Nord. Il est intégré à plusieurs groupes de recherche (UMR 5140 et 8167 ; Labex ARCHIMEDE et RESMED ; Scuola Archeologica Italiana de Carthage ; Società Italiana di Storia delle Religioni ; réseau ANIMED; GDRi Zoomathia).

En 2015, il a mené un projet de recherche post-doctorale au Labex RESMED (au sein de l’UMR 5140, programme de bourses post-doctorales Braudel-IFER-FMSH) intitulé « De Baal Hammon à Saturne, continuité et transformation des lieux et des cultes (IIIe s. av. J.-C. - IIIe s. apr. J.-C.) ».

En 2016-2017, il a été post-doctorant au Labex ARCHIMEDE (au sein de l’UMR 5140) avec un projet portant sur « L’animal dans la religion de Carthage et des établissements phéniciens de Sardaigne et de Sicile (VIIIe - IIe s. av. J.-C.) ».

 

Bibliographie sélective

Monographie

- I tofet del Nord Africa dall’età arcaica all’età romana (VIII sec. a.C. - II sec. d.C.). Studi archeologici, Collezione di Studi Fenici 45, Pisa - Roma 2014.

 

Articles

- « La guerre et le sanctuaire, la guerre dans le sanctuaire. Traces d’abandon, de destruction et de spoliation dans les aires de culte phéniciennes et puniques en Méditerranée centrale (VIe-IIe siècles av. J.-C.) », dans Tahar Mohamed (Ed.), Guerres et religion dans le monde punique, Tunis 2017 : 257-296.

- « De Baal Hammon à Saturne, continuité et transformation des lieux et des cultes (IIIe s. av. J.-C. - IIIe s. ap. J.-C.), Working Papers de la Fondation Maison des sciences de l’homme, 2017 (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01464795v3/document)

- D’Andrea Bruno, Lamy Pierre-Antoine, « Une stèle de Saturne au Musée-Abbaye Saint-Germain d’Auxerre », Semitica et Classica IX, 2016 : p. 195-204.

- « Continuità e rottura nel passaggio dall’età punica all’età romana in Nord Africa : l’esempio delle stele votive. Tipologie formali, iconografie e iconologie », dans Ruggeri Paola (Ed.) Africa Romana 20. Atti del ventesimo convegno di studio (Alghero - Porto Conte Ricerche, 26-29 settembre 2013), Roma 2015, tome I : 197-214.

- « Il processo di trasformazione delle pratiche rituali del tofet in Nord Africa dopo la conquista romana : evidenze archeologiche ed epigrafiche », dans Álvarez Martínez José María, Nogales Bansarrate Trinidad, Rodà de Llanza Isabel (Eds.), Centro y periferia en el mundo clásico. Actas del XVIII Congreso Internacional de Arqueología Clásica, Mérida 2015, tome I : 495-500.

- « Nuove stele dal tofet di Mozia », Vicino Oriente XVIII, 2014 : 123-144.

- D’Andrea Bruno, Giardino Sara, « Il tofet dove e perché. L’identità fenicia, il circolo di Cartagine e la fase tardo punica », Bollettino di archeologia on-line IV, 2013/1 : 1-29.

- « Il tofet di El Kénissia ed il rapporto tra tofet tardo punici, santuari a Saturno e paesaggi del potere », dans Cocco Maria Bastiana, Gavini Alberto, Ibba Antonio (Eds.), Africa Romana XIX. Trasformazione dei paesaggi del potere nell’Africa settentrionale fino alla fine del mondo antico. Atti del XIX convegno di studio (Sassari, 16-19 dicembre 2010), Roma 2012, tome III : 2479-2496.

- « Una stele inedita da El Kef/Sicca Veneria », Semitica et Classica V, 2012 : 119-138.

- D’Andrea Bruno, Giardino Sara, « Il tofet dove e perché. Alle origini dell’identità fenicia », Vicino Oriente XV, 2011 : 133-157.