2016
Beaker Days in Mediterranean France Twenty years of “Archéologie et Gobelets”
Movement and Exchange in Third Millennium BCE Western Mediterranean: Bell Beaker and Local Cultures
Robin FURESTIER (Org.) – Arles, Montpellier, Ardèche - 11 au 15 Mai 2016 – 11 communications - 100 participants
Dans la tradition des rencontres qui se tiennent depuis 20 ans, celles d’Arles-Montpellier en 2016 se veulent à la fois colloque international et voyage d’étude, permettant tout à la fois la rencontre entre les chercheurs, l’échange scientifique et la découverte, pour les collègues extérieurs à la région, des principaux sites et collections concernant le Campaniforme en France méditerranéenne.
En plus d’assurer la rencontre et les échanges entre chercheurs d’horizons géographiques et institutionnels variés, les objectifs scientifiques de la manifestation sont donc :
Au travers du voyage d’étude (visite de sites et de collections) :
- faire connaître les vestiges archéologiques régionaux, mobiliers et immobiliers, relatifs au Campaniforme et à la transition du Néolithique à l’âge du Bronze, à des chercheurs majoritairement étrangers,
- échanger des points de vue et des connaissances concernant les vestiges campaniformes de France méditerranéenne.
Au travers du colloque international
- proposer un état des connaissances concernant le Campaniforme et la transition du Néolithique à l’âge du Bronze en France méditerranéenne,
- assurer un lieu de diffusion pour des communications d’actualité concernant le Campaniforme.
ISAAE1–1st International Symposiumon Animals in Ancient Egypt
Stéphanie PORCIER (Org.) – Musée des confluences, Lyon - 01 au 03 Juin 2016 – 40 Communications, 2 conférenciers invités, 14 poster, 196 participants
ISAAE « International Symposium on Animals in Ancient Egypt » est un espace de rencontres et d’échanges sur le thème de l’Animal en Égypte ancienne. Ce symposium est issu du projet MAHES – « Momies Animales et Humaines EgyptienneS » – qui a pour ambition de documenter et surtout d’appréhender le culte des animaux à travers l’étude des pratiques funéraires et rituelles. Pour cela, et pour la première fois au monde, sont réunis au sein d’un programme commun consacré aux animaux, des chercheurs provenant d’univers aussi différents que les Sciences Humaines, les Sciences de la Vie, la Chimie Organique et Analytique, la Physique et le monde muséal. Cette collaboration inédite favorisant une approche inter et pluridisciplinaire permet de développer de nouvelles approches épistémologiques du culte organisé autour des animaux sacrés et sacralisés dans la société égyptienne.
Ce symposium a pour ambition de fédérer et de réunir tous les quatre ans les chercheurs dont les thématiques de recherche portent sur l’Animal dans la société égyptienne, mais également de créer une véritable synergie transdisciplinaire des recherches en suscitant un espace de rencontre scientifique diversifié. Cette thématique permet des communications dans de nombreux domaines de recherche, tels que l’Histoire des mentalités, l’Histoire de l’art, l’Histoire des religions, l’Archéologie, l’Archéozoologie, l’Économie, le monde muséal (conservation, restauration, exposition, valorisation), etc.
Voies, réseaux, paysages en Gaule
Claude RAYNAUD (Org.) – Pont du Gard - 14 au 17 Juin 2016 – 35 Communications
Selon les recherches pluridisciplinaires entre archéologie et géographie, on entend par « voie » non seulement toutes ses formes matérielles envisageables, du sentier à la route dans toutes ses caractéristiques techniques – tracé, topographie, modes de constructions, traces d’usage, recharges, aménagements bordiers, etc. Au-delà de l’objet lui-même, on accordera une importance particulière aux notions qui lui sont associées telles : permanence, maintien, résilience, transmission des formes, etc. On devra également s’attacher à tous les équipements liés à la voie : bornage, relias, étapes, ouvrages d’art.
Est par ailleurs considérée la question des réseaux. « Réseaux » compris à la fois comme filet qui couvre un territoire, l’encadre et le dessert qui supporte les flux de tous genres et comme dimensionnement qui structure et ordonne les établissements et points de peuplement, en particulier, par leur taille relative et leur espacement. La lecture des réseaux à différents niveaux d’échelle peut donner lieu à la mise en perspective des notions d’itinéraires de parcours, de maillage des territoires, de statuts et de hiérarchies, de politiques routières,… Une vision d’ordre systémique est au coeur des approches ici qui invite notamment à réinsérer les voies terrestres dans le contexte plus vaste des circulations comprenant les voies d’eau et la navigation maritime.
Toutes les questions évoquées sont abordées au filtre de l’archéologie mais on ne se prive pas des apports des sources textuelles et épigraphiques, voire de ceux de toutes les techniques aéroportées désormais classiques dans l’étude des paysages (LIDAR, carto-photointerprétation, etc.
Neronia X. Le Palatin, émergence de la colline du pouvoir à Rome, de la mort d’Auguste au règne de Vespasien, 14-79 ap.J.-C.
Agnès BERENGER (Org.) - Colloque international LabEx ARCHIMEDE/ EFR, Rome – du 6 au 8 Octobre 2016 – 35 Communications – 50 Participants
Ce colloque international vise à proposer une étude de la colline du Palatin, après la mort d’Auguste mais avant la construction du palais édifié par Domitien.
Il s’agit de s’interroger sur les mutations et/ou les permanences intervenues depuis l’héritage laissé par Auguste, sur l’intégration de la colline dans l’ensemble impérial et plus largement dans le cadre urbain, et sur ses représentations et les significations qui lui sont attribuées. Les communications, au nombre d’une trentaine, s’articulent autour de trois grands axes (le Palatin en chantier ; une « cité interdite » ? ; « la citadelle du pouvoir ») et permettent un dialogue fécond entre historiens, archéologues et littéraires. Les problématiques qui y sont abordées s’insèrent dans l’Axe 2 Pouvoirs du LabEx ARCHIMEDE. La demande présentée au LabEx s’inscrit dans le cadre d’un co-financement entre l’École Française de Rome, le laboratoire HiSoMA UMR 5189 et la SIEN.
Le Fayoum
Sandra LIPPERT et Ivan GUERMEUR (Org.) – Montpellier - 26 au 28 Octobre 2016 – 16 Communications
Depuis 2003, le Colloque interdisciplinaire sur le Fayoum réunit égyptologues, archéologues, papyrologues et historiens du monde entier qui travaillent sur cette région de l’Égypte. La 6e édition de ce colloque, intitulée «Le Fayoum - archéologie, histoire et religion» est organisée à Montpellier du 26 au 28 octobre 2016 en partenariat avec Marie-Pierre Chaufray, Chargée de recherche au CNRS, laboratoire Ausonius (UMR 5607, CNRS-Université Bordeaux Montaigne) et Vincent Rondot, Directeur du Département des Antiquités Égyptiennes du Musée du Louvre. Ce colloque accueille une vingtaine de spécialistes de l’archéologie, l’histoire, la religion et les textes du Fayoum, depuis la plus haute antiquité jusqu’à l’époque médiévale. L’approche diachronique et interdisciplinaire permette la mise en relation des résultats des différents chercheurs et de leurs équipes afin d’approfondir nos connaissances d’une région qui, au cours des siècles, a subi des modifications profondes tant du point de vue géographique, hydrologique et agricole que démographique.
Les conférences sont publiques et ouvertes à tous. Un volume d’actes sera publié en 2017.
Integrating information from plant and animal isotopes in bioarchaeological studies
Armelle GARDEISEN et Adiadna NIETO ESPINET (Org.) – Montpellier - 18 Novembre 2016 – 15 Intervenants
Les analyses isotopiques sur os sont pratiquées depuis des décennies, en archéologie en complément à l’étude du régime alimentaire, aux pratiques du sevrage et aux dynamiques de mobilité territoriale des populations anciennes. Ce type d’analyses permet d’obtenir une série de résultats et d’évidences directes impossibles à d’obtenir à partir des études archéozoologiques traditionnelles. Sensibilisés à cette réalité, de nombreux laboratoires génèrent actuellement des collaborations entre différentes équipes et projets. Ce workshop est destiné à rendre visible les résultats des projets actuels, à réunir les différents partenaires et collaborateurs et engager ainsi les publications correspondantes, rapprocher les potentialités et les possibilités que cette discipline offre à l’ensemble de la formation en Archéologie de l’université Paul-Valéry, mais aussi à servir de catalyseur à de nouveaux programmes à construire, plus largement au niveau géographique et au niveau chronologique.
Terre crue : constructions en torchis et autres techniques de garnissage et de finition. Approches croisées : archéologie, architecture, histoire, ethnographie
Claire Anne de CHAZELLES (Org.) - Musée Henri Prades, Lattes - 23 au 25 Novembre 2016 – 70 Participants
Les « échanges transdisciplinaires sur les constructions en terre crue » ont pour principe de rassembler des personnes d’horizons variés autour d’un thème en décloisonnant les spécialités : archéologues, architectes, constructeurs, restaurateurs, ethnologues, spécialises de l’analyse des matériaux, etc.
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La formule d’une table-ronde de niveau européen permet de privilégier la qualité et la densité des échanges – en français et en anglais – entre chercheurs de plusieurs pays ayant des compétences et des approches complémentaires, mais aussi d’ouvrir le débat à des étudiants en archéologie et en architecture, ainsi qu’à un public plus large sensibilisé aux thème d la construction et de l’archéologie.
Les trois premières rencontres (2001, 2005,2008) ayant été consacrées aux emplois constructifs de la terre crue, cette nouvelle manifestation s’intéressera au rôle de la « terre non porteuse », aussi bien dans le second oeuvre de la construction (torchis, murs, cloisons, plafonds, sols, revêtements, ornementation), qu’à travers la fabrication de mobiliers ou d’aménagements dans les domaines domestique, agricole, artisanal et funéraire.
L’objectif de la rencontre est celui qui a toujours été prévalu au cours des précédents « échanges » : au-delà de la compréhension de faits techniques et de l’interprétation fonctionnelle des constructions et des objets, il s’agit de mettre en évidence les caractères universels ou, à l’inverse, les caractères uniques ou originaux de certains usages, de repérer l’éventuelle transmission non seulement de savoir-faire mais aussi de comportements au cours du temps et de l’espace géographique, d’éclairer une partie des actions humaines aussi bien au quotidien que dans des registres plus abstraits.
Les actes de la 4ème table-ronde seront publiés, comme les précédents, par les soins du comité de pilotage avec l’assistance du comité scientifique.